L’UE étudie actuellement l’outil de recherche d’emploi de Google qui prétend chasser ses concurrents du marché.
La commissaire européenne en charge de la concurrence, Margrethe Vestager, s’est demandé s’il était juste que le géant de la technologie ait « un tel contrôle sur le succès ou l’échec » de ses rivaux.
Google place un widget en haut des recherches, évitant ainsi de cliquer sur les sites d’emploi.
Vingt-trois sites de recherche d’emploi ont demandé à Bruxelles de prendre des mesures le mois dernier.
Alors que Google ne facture aucun frais pour ses installations, ses concurrents craignent que cette initiative ne soit un stratagème pour gagner des parts de marché avant de monétiser son modèle économique.
Mme Vestager a adopté une position ferme contre Google par le passé, infligeant des amendes d’un montant total de 8,47 milliards d’euros (9,40 milliards de dollars) dans des affaires antitrust similaires.
« Nous cherchons actuellement à savoir si la même chose pourrait s’être produite dans d’autres activités de Google, comme dans le secteur de la recherche d’emploi, Google for Jobs », a-t-elle déclaré lors d’une conférence à Berlin mardi.
Google a affirmé avoir apporté des modifications à l’outil suite aux commentaires reçus en Europe.
Les modifications ont notamment consisté à proposer des liens directs vers des sites tiers et des liens directs vers des offres disponibles sur un seul site.
Plus tôt ce mois-ci, la société a annoncé qu’elle inciterait les utilisateurs européens de son système d’exploitation Android à choisir leur propre moteur de recherche par défaut à partir de 2020, à la suite des critiques de la Commission européenne.
Google a été frappé par une amende record de 4,34 milliards d’euros, ce qui est un défi.
Si vous souhaitez trouver un emploi, vous pouvez utiliser le moteur de recherche Jooble.